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Le chat noir et ses croyances

Dernière mise à jour : 1 nov.

À l’occasion de la Journée internationale du chat noir, célébrée chaque 17 août, nos petites panthères noires sont à l’honneur !

Trop souvent oubliés ou boudés à cause de vieilles superstitions liées à la couleur de leur pelage, les chats noirs méritent qu’on change de regard sur eux. C’est donc le moment idéal pour revenir sur l’origine de ces croyances et de mettre en lumière nos adorables pensionnaires au pelage ébène.

Le chat noir dans l'histoire


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  • Égypte antique : des créatures sacrées et vénérées

Dans l’Égypte antique, les chats étaient des animaux hautement respectés, et les chats noirs occupaient une place toute particulière. Ils étaient associés à la déesse Bastet, divinité protectrice du foyer, de la maternité et de la fertilité, représentée sous les traits d’une femme à tête de chat (ou parfois de lionne).

Toucher à un chat revenait à offenser la déesse elle-même : blesser ou tuer un félin, noir ou non, était alors un crime grave.



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  • Traditions celtiques : des créatures mystiques et bienveillantes

Chez les peuples celtes, on attribuait aux chats noirs des dons particuliers, comme celui de percevoir des présences invisibles ou de servir d’intermédiaires entre le monde des vivants et celui des esprits. Ils étaient souvent associés à la magie blanche et utilisés dans certains rituels comme protecteurs ou guides spirituels, en particulier par les druides. Posséder un chat noir était considéré comme un signe de prospérité et de protection. Lors de la fête de Samain — l’ancêtre d’Halloween — période où les frontières entre les mondes s’estompaient, ils étaient vus comme des guides spirituels pour traverser cette période de transition.


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  • Moyen Âge européen : du respect à la diabolisation

Le regard porté sur les chats noirs change brutalement au Moyen Âge. Sous l’influence de l’Église, ils passent de symboles de protection à incarnations du mal. Leur pelage sombre, leur caractère souvent indépendant, et leur activité nocturne les rendent suspects : ils sont accusés d’être les compagnons des sorcières, voire leurs familiers, capables de prendre part à des rituels occultes. Ils deviennent alors des cibles de persécutions. Nombre d’entre eux sont traqués, tués ou brûlés vifs, parfois en même temps que les femmes accusées de sorcellerie. Il faudra attendre les grandes épidémies de peste, notamment au 17e siècle, pour que les chats retrouvent une certaine utilité sociale : leur capacité à chasser les rats devient précieuse, et leur image commence peu à peu à s’améliorer.


Les croyances populaires autour du chat noir


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  • En Europe continentale : une réputation tenace de malchance

 

Encore aujourd’hui, certaines superstitions autour des chats noirs persistent dans les esprits.

Dans plusieurs régions d’Europe, ils restent associés à des présages funestes. Parmi les croyances les plus répandues, on retrouve :

o   Croiser un chat noir de bon matin serait signe de malheur pour le reste de la journée

o   En voir un le 1er janvier annoncerait une année entière sous une mauvaise étoile

o   S’il s’assoit sur une tombe, cela signifierait que l’âme du défunt aurait été damnée

 Ces idées reçues, bien que largement irrationnelles, continuent parfois d’influencer le regard porté sur ces animaux pourtant inoffensifs et pleins de charme.

 

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  • Ailleurs dans le monde : des messagers de chance et de prospérité

 

Heureusement, toutes les cultures ne perçoivent pas le chat noir de manière négative :


  • Dans les îles britanniques — notamment en Angleterre et en Écosse, où l’héritage celtique reste fort — ces chats sont vus comme de véritable porte-bonheur :

    • En Bretagne, on disait qu’un poil blanc trouvé sur un chat noir pouvait porter chance s’il était conservé comme talisman

    • Une légende britannique raconte que la défaite de Napoléon à Waterloo aurait été prédite par l’apparition d’un chat noir, croisé par l’empereur juste avant la bataille — de quoi renforcer son image de messager du destin


  • Au Japon, les chats noirs sont également considérés comme bienveillants : le célèbre Maneki-neko, figurine de chat levant la patte, existe aussi en version noire. Cette déclinaison est censée attirer la prospérité tout en éloignant les mauvais esprits


Le chat noir aujourd’hui

 

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  • Une icône de la pop culture : toujours associée à la sorcellerie

 

Les superstitions d’autrefois nous paraissent aujourd’hui absurdes — et pourtant, l’image du chat noir comme compagnon de sorcière est loin d’avoir disparu.

Cette idée continue d’être largement relayée dans la culture populaire, on la retrouve aussi bien à la télévision que dans les livres ou les films :

  • Dans Ma sorcière bien-aimée, c’est le mystérieux Mrou qui accompagne l’héroïne

  • Dans Sabrina, l’apprentie sorcière, c’est Salem, le chat sarcastique, qui tient le rôle de confident et de complice

  • Pluto, le chat noir dans les contes sombres d’Edgar Allan Poe, incarne le côté inquiétant et surnaturel

  • Jiji, le petit chat noir de Kiki dans Kiki la petite sorcière (film d’animation de Hayao Miyazaki), attachant et bienveillant

  • Et chaque année, à Halloween, il est impossible de passer à côté de leur silhouette dans les décorations, souvent liée à la peur ou au mystère

 

Briser les idées reçues : un pelage noir, et alors ?


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  • Derrière ces clichés : une réalité est bien différente

 

Un chat noir n’a ni plus de mauvais caractère, ni de comportement particulier par rapport aux autres chats. Leur tempérament dépend, comme pour tous les félins, de leur vécu, de leur environnement et de leur relation avec l’humain — pas de la couleur de leur robe.

Pourtant, dans les faits :

  • Les chats noirs sont davantage victimes d’abandons que leurs congénères

  • Certains sont malheureusement plus exposés à des actes de maltraitance, simplement à cause de leur couleur

  • En refuge, ils mettent souvent plus de temps à trouver une famille : moins photogéniques aux yeux de certains, ou toujours victimes de croyances absurdes, ils sont trop souvent ignorés

Ces constats sont encore fréquents dans les associations et structures d’accueil, malgré les campagnes de sensibilisation.

  

  • Nos stars à moustaches : les chats noirs du refuge à découvrir

 

  • Au parrainage :

 

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Sally : vit au refuge depuis 2012, trop timide pour l’adoption, elle profite aujourd’hui d’un quotidien parmi ses copains félins.

Gourmande et friande de caresses, Sally cherche une marraine ou un parrain de cœur pour veiller sur elle à distance et lui offrir encore plus de douceur.

 

  • A l’adoption :

 

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Sekhmet : Petite minette sociable, affectueuse et curieuse, au caractère affirmé.

Attachante et équilibrée, elle aime les câlins mais aussi son indépendance.





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Wifi : réservée et observatrice, elle préfère rester pour le moment à distance. Elle se laisse approcher lorsqu'on s'y prend avec douceur.





En bref…


Longtemps vénérés, puis injustement redoutés, les chats noirs traînent encore trop souvent des superstitions tenaces. Et pourtant, ils sont comme tous les autres : tendres, joueurs, attachants… avec une élégance en plus !

Qu’ils soient à adopter ou à parrainer, nos panthères noires méritent qu’on pose enfin un regard neuf sur eux.

Et si vous étiez celui ou celle qui allait leur porter chance ?


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